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23/03/2010

Invitation - présentation de projet éditorial

Dans le cadre de l’Année de la Russie en France 2010

La Bibliothèque russe Tourguenev de Paris et la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, Les Éditions  ROSSPEN, la Fondation  Boris Eltsine, la Fondation MEMORIAL International , vous prient de leur faire l’honneur d’assister à la présentation du projet éditorial :

« Histoire du stalinisme en 100 livres »

et au don de cette collection à la Bibliothèque russe Tourguenev de Paris.

Ils vous invitent à prendre part à une discussion sur :

« Staline dans le discours scientifique et public aujourd’hui »


5257467.jpgMercredi 31 mars à 18h 30

A la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris

24, rue Pavée 75004 Paris

En présence d’Alexandre Drozdov (Directeur exécutif de la Fondation Boris Eltsine), Sergueï Mironenko (Directeur des Archives d’Etat de la Fédération de Russie), Arsenii Roguinski (Président du Mémorial International), Andrei Sorokine (Directeur Général  des Éditions ROSSPEN et vice-président  de L’Association russe des sciences politiques), Sabine Breuillard, Présidente de la Bibliothèque Tourguenev, Emmanuelle Toulet, Directrice de la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris.


RSVP : BibTourg@gmail

Bibliothèque Tourguenev, 11, rue Valence, Paris 75005

Tél. : 01 45 35 58 51 (mardi, jeudi, samedi a.m.)

09:24 | Lien permanent

MEMORIAL au Salon du livre

La Fondation MEMORIAL sera présente à Paris pendant le Salon du livre, sur le stand officiel de la Russie  (C 58), avec la Maison d’édition ROSSPEN.

Le mardi 30 mars, de 15 h 30 à 17h, au Salon du livre (C 58) se tiendra une table-ronde sur le thème « Histoire du stalinisme. Mémoire et avertissement », à l’occasion de la publication par ROSSPEN d’une collection en 100 volumes sur ce sujet.

Modérateur: André SOROKINE, directeur général de la Maison d’édition «ROSSPEN».
Participants: Alexandre DROZDOV directeur exécutif de la Fondation «Centre présidentiel B.N.Eltsine», Serguei MIRONENKO directeur des Archives d’ Etat de la Fédération de la Russie, Arseni ROGUINSKI président de la Fondation Mémorial International, Alain BLUM directeur du Centre de l’étude de la Russie, du Caucase et de l’Europe centrale (Cercec, EHESS/CNRS), et Nicolas WERTH directeur de recherche au CNRS.

Vous présence à ces manifestations est particulièrement importante pour la Fondation MEMORIAL.

L’AAMF recherche des aides, disposant si possible d’une voiture, susceptibles de transporter la publication en français des textes de Mémorial au Salon du livre pour le 29 mars 2010.  RSVP à aamfaamf@yahoo.fr .

09:09 Publié dans exposition | Lien permanent

15/03/2010

A propos des portraits de Staline et du 65e anniversaire de la Victoire

logo_alt.jpgLa Fondation MEMORIAL a très largement diffusé le 3 mars 2010 le communiqué suivant, que l'AAMF a traduit en français :


Les employés de la Mairie de Moscou ont déclaré qu’ils avaient l’intention d’afficher des portraits de Staline, dans Moscou, à l’occasion du 65e anniversaire de la Victoire contre les Nazis.

Comme toujours, on ignore par qui et à quel niveau cette décision a été prise, mais il est clair que ces portraits vont être fabriqués avec l’argent des contribuables, et en particulier de ceux qui ont eu des membres de leurs familles exterminés par la faute du dictateur.

Mais le problème, ce n’est pas l’argent, ni le fait qu’une partie des personnes, invitées aux cérémonies, ne voudront probablement pas venir dans une ville décorée de façon aussi douteuse.

Afficher des portraits de Staline pour le Jour de la Victoire offense la mémoire de ceux qui sont tombés pour cette victoire.

Les soldats soviétiques sont allés au combat, non pas parce que leur chef le leur avait ordonné, ni pour défendre le bureau politique et son secrétaire général au Kremlin. Ils défendaient leur patrie contre une invasion étrangère, ils défendaient leur pays que les dirigeants communistes avaient placé au bord de la catastrophe.

L’endurance, le courage et les exploits des hommes qui ont défendu la Patrie pendant la guerre étaient et demeurent l’héritage du peuple dans sa totalité, et personne n’a le droit de disposer de cet héritage à sa guise. Essayer d’imputer cet héritage à Staline, c’est du vol et un blasphème.

L’intention de disposer des portraits de Staline sur les lieux où se regroupaient les divisions des volontaires populaires est encore plus blasphématoire. Ces divisions étaient composées de civils, presque toujours sans armes, abandonnés sans merci comme de la chair à canon autour de Moscou, Kiev et Leningrad, et presque tous tués. Leur histoire représente, à elle seule, un acte d’accusation contre « le plus grand chef de tous les temps et de tous les peuples ». Il n’est quand même pas possible que les apologètes de Staline, à la Mairie de Moscou, croient vraiment que les Moscovites ne se souviennent plus de la façon dont ont péri leurs pères et leurs grands-pères ?

Le nom de Staline orne déjà les voûtes de la station de métro « Kourskaïa », par les soins des employés de la Mairie de Moscou. Aucun de ceux-ci ne s’est souvenu, bien sûr, de Petrikovski, le premier chef du métro, sanctionné par Staline et fusillé, ni des centaines de constructeurs du métro, exécutés ou envoyés dans des camps.

Cette histoire des portraits poursuit la réhabilitation rampante du stalinisme.

Les chargés de communication n’ont pas l’intention de se souvenir de ce qu’a vraiment été l’œuvre de Staline : en 1937-1938, la terreur de masse dans l’armée a exterminé des dizaines de milliers de militaires, depuis les simples soldats jusqu’aux maréchaux ; l’alliance avec Hitler, avant la guerre, a eu pour conséquence directe la tragédie de l’été et de l’automne 1941 ; pendant la guerre, le peuple a payé, par des millions de vies, les crimes et les erreurs du chef.

Le peuple a gagné la guerre, malgré tous les crimes de Staline.

Cette victoire a été obtenue à un prix monstrueux, dont le montant n’a pas encore été calculé complètement.

Les cérémonies du Jour de la Victoire ont pour sens principal d’exprimer notre reconnaissance à tous ceux qui ont vraiment lutté pour cette victoire. Hélas, il n’en reste plus que très peu. Ce sont eux, et eux seulement, qui doivent être au centre de l’attention, ce jour-là.

Si des portraits de Staline apparaissent vraiment dans les rues de Moscou, nous allons faire tout notre possible pour qu’apparaissent aussi d’autres affiches, panneaux et posters, qui racontent les crimes du tyran et sa véritable place dans l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes convaincus que des centaines de Moscovites - les enfants et les petits-enfants des combattants, de ceux auxquels la Victoire appartient vraiment – nous aideront.

Association internationale Memorial

Association Memorial Moscou

2 mars 2010

19:00 Publié dans Appels et communiqués | Lien permanent