Entretien vidéo avec Ludmila Alekseeva, fondatrice du Groupe Helsinki de Moscou

Le projet Itinéraires de dissidences conçu dans le cadre du groupe de travail sur le pluralisme politique (voir le colloque Helsinki 40 Years After: International Reordering and Societal Change des 10-12 décembre 2015), a pour objectif de réunir les témoignages des acteurs des combats démocratiques dans la société civile depuis la fin du XX^e siècle. 

• Le premier entretien a été réalisé avec Ludmila Alekseeva, fondatrice du Groupe Helsinki de Moscou et personnalité clé des combats pour les droits de l’homme en Russie : The beginning of the Moscow Helsinki Group. A conversation with Ludmila Mihailovna Alekseeva (Entretien en russe sous-titré anglais, réalisé par Elena Smirnova en aout 2015, réalisation Realistfilm.info, sous-titrage Noesis, avec le soutien de l’ONG Memorial et de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme). Il est accessible à cette adresse: http://societesplurielles.fr/?page_id=804 

• Vous pouvez également visionner la version russe non sous titrée sur le site Internet de la Fondation Memorial (La Fondation Memorial documente depuis 1989 l’histoire de la répression politique en URSS et défend les droits de l’homme en Russie / prix Sakharov 2009) ainsi qu’un Entretien avec Elena Smirnova (Université Paris Diderot) sur la réalisation de ce projet.

25 Novembre 2013, projection et débat en présence d'Arseni Roginski

Le cinéma du centre Pompidou à Paris, organise le 25 novembre prochain à 20 h une projection du film documentaire L'Ombre de Staline, qui sera suivie d'un débat en présence d'Arseni Roginski.

L’Ombre de Staline est un documentaire (90', 2013) de Thomas Johnson et Marie Brunet-Debaines, réalisé par Thomas Johnson.

Soixante ans après sa mort (5 mars 1953), Staline est redevenu l’une des trois personnalités historiques préférées des Russes. Ses fantômes continuent de vampiriser non seulement les peuples de l’ex-empire soviétique, mais aussi la politique russe. Le régime autoritaire actuel n’hésite pas à s’appuyer sur ses institutions opaques (ex-KGB) et d’instrumentaliser des thèmes staliniens tels que la Grande Russie et la diabolisation de l’Occident. Le pays n’a toujours pas reconnu la terreur soviétique comme crime d’état : des victimes qui se comptent en dizaines de millions, mais pas de coupable ! À la lumière des événements récents – Pussy Riots, Tchétchénie, manifestations de l’opposition – et en remontant soixante années de déstalinisation non aboutie, ce film propose de raconter le nouveau mythe de Staline et d’explorer les mécanismes qui l’alimentent. Surprenante « amnésie » des peuples qui en ont tant souffert. A travers le travail de l’ONG Mémorial et des luttes de la société civile émergente, apparaît comme enjeu du film, une réflexion sur la difficile déconstruction des spectres totalitaires.

La projection aura lieu au Centre Pompidou, Cinéma 1, Entrée Principale, à 20h précises.

Réservation indispensable : [e-mail] ou au 01 49 83 23 32